La première fois qu'une Femme a choisi de me dresser, ce fut par sms.

Laissez-moi vous raconter !

C'était il y a près de 10 ans, en 2001.

À l'époque je n'avais pas d'ordinateur, donc pas d'accès à Internet.

Le coût était bien plus élevé qu'aujourd'hui, tant pour le PC que pour la connexion qui était facturée à la minute, en bas débit !

C'est donc sur un chat sms gratuit (oui oui, ça a existé !) que j'ai rencontré une Femme qui allait devenir ma Maîtresse.

Après quelques échanges (via le service, donc sans jamais communiquer nos n° respectifs), Elle a décidé de prendre le contrôle de ma vie.

Le système de chat SMS était très pratique : les messages n'étaient pas surtaxés et il était facile d'envoyer un ordre à n'importe quelle heure, sans avoir besoin que les deux personnes soient connectées à un service quelconque en même temps.

Rapidement, j'ai pu sentir très concrètement le pouvoir de ma Reine sur mon existence !

Elle a commencé par me fixer des règles de vie strictes : ne plus porter de slip ou caleçon, ne jamais croiser les jambes, me lever toujours à une heure fixée par Elle, ne plus uriner debout, ne faire aucun achat sans son accord, ni n'avoir aucun loisir sans son autorisation (même pour le choix de la chaîne TV ou d'un livre à lire), ...

Je devais vivre nu chez moi, me tenir et me déplacer uniquement à genoux lorsqu'Elle me contactait et porter un collier de chien autant que possible.

Elle a ensuite choisi de jouer avec moi, en m'imposant des épreuves pour son seul amusement.

J'ai ainsi découvert (à contrecœur) la sodomie, mais aussi le froid en dormant nu, sans drap ni couverture, la fenêtre entrouverte.

Les gifles auto-infligées, les coups de ceinture, les douches froides ou les repas limités au pain et à l'eau, parfois agrémentés de légumes bouillis sont vite devenus réguliers pour moi.

Son grand plaisir consistait à prendre un contrôle fin sur les moindres détails de ma vie.

Elle commençait par exemple en choisissant mes vêtements du jour, puis Elle décidait à quelle heure je pouvais aller aux WC (je recevais un WC me disant d'y aller à ce moment-là, je n'avais pas le choix, peu importe mon besoin).

Le plus osuvent, Elle calquait ma journée sur la sienne : Elle allait aux WC : je devais y aller.

Elle prenait sa douche : je devais prendre la mienne (rarement chaude !).

Elle buvait un verre d'eau : pareil pour moi.

Elle mangeait entre 12h et 12h20 : je devais faire de même, en mangeant la même chose.

Bref, les SMS pleuvaient et dictaient régulièrement ma vie.

Il est évident qu'une relation à distance de la sorte avait des inconvénients.

Mais ma Maîtresse savait souvent comment contrôler mon obéissance.

Par exemple, si Elle regardait un programme TV, Elle m'imposait de voir le même et s'assurer de mon obéissance par des questions sur ce qui se passait.

Il m'est arrivé de lui désobéir, dire le contraire serait mentir.

Mais il y a une règle que je n'ai jamais transgressée : lui avouer spontanément chaque faute de ma part.

Et Elle n'a jamais transigé avec mes faiblesses : les punitions étaient toujours au rendez-vous !...

Cette expérience fut pour moi une grande première, à un moment où je commençais tout juste à mieux appréhender le BDSM.

Cette Femme m'a permis d'avancer dans la voie de la soumission, de façon soutenue et parfois ardue.

Je suis resté à son service, avec un grand bonheur, pendant 2 ans.

Puisqu'il faut bien un début à un blog, celui-ci comme tout autre, je me lance !

Je suis donc Léopold, soumis de 31 ans qui consacre sa vie à Déesse Démoniaka.

C'est sur ordre de ma propriétaire que j'ai créé ce blog, afin d'y raconter mes expériences passées dans la soumission, mais aussi mon quotidien sous le joug de Déesse Démoniaka et mes états d'âme de pauvre larve que je suis à ses pieds.

Il va de soit que la tenue de se blog se fait sous le total contrôle de ma Déesse, qui possède un droit absolu de censure ou de contrainte quant au contenu de ce site !

À Celles et ceux qui me liront, je tiens à dire merci, et je tâcherai de Vous satisfaire par mes écrits, en servant fidèlement ma Déesse.