J'ai eu l'occasion de me remémorrer un cuisant souvenir du lycée.

L'ayant mis par écrit, je le partage ici.

C'était au lycée, en seconde, j'avais 15 ans et ma voisine de classe était vraiment une jeune fille très belle, dotée d'un caractère bien trempé.

Elle ne m'aimait pas tr op, et elle savait me le faire comprendre.
Les brimades et autres moqueries étaient courantes de sa part, comme de celle de ses amies.

Si par exemple j'avais besoin de me lever pour aller au tableau, elle ne se serrait jamais pour me laisser passer.
Si j'avais oublié ma gomme, inutile de lui demander la sienne !

Elle m'impressionnait beaucoup, j'en était même un peu amoureux je pense.
Je n'ai jamais relevé aucune de ses remarques ou attaques, je ne me suis jamais défendu ou rebiffé... Je me contentais de rougir et de détourner le regard.

Par contre, chaque fois qu'elle avait un service à me demander, que ce soit lui prêter mon effaceur ou la laisser copier sur moi, j'ai toujours accepté, et avec un plaisir réel : celui de bien faire.

Mieux encore : je n'avais pas besoin qu'elle me demande quoi que ce soit pour ramasser de moi-même son stylo quand il tombait ou pour lui proposer de jeter ses papiers froissés en sortant de la salle.

Avec le recul, des années plus tard, j'ai compris qu'il y avait là une situation éminemment D/s...

Et rien que d'y penser j'en suis encore très troublé !